8318 服装店铺商业空间装修设计

发布时间:2017-4-12 | 杂志分类:建筑建材
免费制作
更多内容

8318 服装店铺商业空间装修设计

Matières et matériauxLes techniques de fabrication et le traitement de finition des matériaux permettent d’in-tégrer des jeux graphiques pouvant représenter des ombres, des volumes ou des logos.Ainsi, le calepinage des lattes de bois du parquet de la boutique Givenchy de la rue duFaubourg-Saint-Honoré à Paris intègre le monogramme « G » de la marque.On dispose aujourd’hui de nombreuses essences de bois, ainsi que de traitements de sur-face variés : lasures, sablages et autres finitions spécifiqu... [收起]
[展开]
8318 服装店铺商业空间装修设计
粉丝: {{bookData.followerCount}}
电子画册杂志、产品目录图册排版设计及在线制作发布,可手机翻看,能微信转发!
文本内容
第101页

Matières et matériaux

Les techniques de fabrication et le traitement de finition des matériaux permettent d’in-

tégrer des jeux graphiques pouvant représenter des ombres, des volumes ou des logos.

Ainsi, le calepinage des lattes de bois du parquet de la boutique Givenchy de la rue du

Faubourg-Saint-Honoré à Paris intègre le monogramme « G » de la marque.

On dispose aujourd’hui de nombreuses essences de bois, ainsi que de traitements de sur-

face variés : lasures, sablages et autres finitions spécifiques, qui permettent d’obtenir un

aspect tantôt sophistiqué, tantôt authentique.

CI-DESSUS, Louis Vuitton (Omotesando), Tokyo, Japon. Couloirs dont les murs, sols et plafond sont recouverts d’une marque-

terie de bois rappelant le motif de la toile damier du malletier. (Jun Aoki\/LV Architecture Dept.)

PAGE DE DROITE, Givenchy (rue du Faubourg-Saint-Honoré), Paris, France. Le sol de la « boîte » numéro 4 est en bois

sombre lambrissé et frappé des quatre G de la maison de couture. (Jamie Fobert sous la direction de Ricardo Tisci)

100

第103页

CI-DESSUS (GAUCHE ET DROITE), Louis Vuitton, Taipei, Taiwan. L’artiste Michael Lin a imaginé des

traitements de matières exclusifs, comme ici celui du cuir tapissant une pièce ou du lin recouvrant un para-

vent, pour le flagship-store Louis Vuitton de Taipei. (Kumiko Inui\/LV Architecture Dept.)

Les matières et les matériaux, tout comme les couleurs, sont essentiels dans un projet architectural car ils créent l’ambiance de l’es-

pace intérieur. Le raffinement des textures aujourd’hui recherché par les grandes maisons de luxe, de Vuitton à Hermès en passant

par Prada, est une nouvelle approche de la distinction à la française, dans laquelle tradition rime avec innovation.

Les artisants d’art contribuent à pérenniser le luxe, car leurs savoir-faire donnent à l’enseigne qui les adopte une symbolique rat-

tachée au passé, avec ses valeurs et ses traditions, qui assoit sa légitimité. Nombre de pièces uniques sont réalisées pour l’aména-

gement des espaces, comme les dorures à la feuille d’or de l’institut Guerlain des Champs-Élysées, où Maxime d’Angeac a su marier

tradition et design contemporain.

102

第104页

CI-DESSUS, Van Cleef & Arpels, Paris, France. Un motif en relief com- CI-DESSUS, Épicentre Prada, Los Angeles, États-Unis d’Amérique. Détail

posé de roses couvertes d’or, dans un style Art déco proche de celui de du Sponge, matériau fragile mis au point par l’OMA pour Prada ; il est

l’illustrateur Erté, orne le puits de lumière à l’entrée de la boutique du teinté en vert, la couleur de la marque transalpine. (Rem Koolhaas\/OMA)

22, place Vendôme. (Patrick Jouin)

L’innovation, c’est aussi le choix de faire appel à des artistes pour imaginer et créer des matières, comme l’a fait Louis Vuitton avec

Michael Lin pour la conception des matériaux de sa boutique de Taipei, à Taiwan. Dans ses compositions, l’artiste utilise un motif

floral qui rappelle celui de la toile monogramme du malletier, avec un graphisme plus libre, sur du cuir ou du lin qu’il signe.

Il y a, par ailleurs, la création de matières inédites, bien représentée chez Prada. Un exemple : le vitrage « intelligent » des cabines

d’essayage de l’Épicentre new-yorkais, qui peut s’opacifier par simple pression d’un interrupteur. Cette technologie SGG PRIVA-

LITE® est réalisable à l’aide d’un film de cristaux liquides pris en étau entre deux feuilles de verre, dont l’une est claire et l’autre

teintée. Dans ce domaine de la création high-tech, la recherche et le développement offrent des possibilités chaque jour nouvelles

et les matières et matériaux de demain viendront enrichir les savoir-faire d’hier.

103

第105页

CI-DESSUS, Louis Vuitton, (Roppongi) Tokyo, Japon. La luminosité de l’escalier réchauffe une architecture austère, tout en

lignes droites et réalisée en matériaux métalliques. (Jun Aoki\/LV Architecture Dept.)

PAGE DE DROITE, Louis Vuitton, (Lee Garden) Hong Kong, Chine. Le motif du Plexiglas s’inspire de la toile monogramme

Louis Vuitton. Des jeux de couleurs permettent une modularité lumineuse de la façade. (LV Architecture Dept.)

Lumière

Selon la société Philips, experte en éclairage d’espaces de vente, ce dernier est un facteur clé dans la réussite d’une boutique.

Composante indispensable à l’espace architectural, l’éclairage permet tout d’abord de communiquer sur la marque en créant des

ambiances spécifiques. Par ailleurs, il fidélise le client et l’incite à l’acte d’achat en contribuant largement à créer un lieu convivial, à

susciter un sentiment de bien-être, en facilitant la circulation et en optimisant la mise en scène des produits et des objets.

Élément vivant, il peut se moduler en fonction du temps et de la journée, et faire changer totalement la configuration et l’atmos-

phère générale du lieu commercial.

Plusieurs types de lampes s’adaptent en fonction des différents concepts de magasins et de l’ambiance lumineuse choisie, par

exemple iodure métallique CDMT 70 W, iodure métallique CDMR 35 W, fluo compact PL 32 W, TBT AR 111 Narrow spot 50 W, TBT

dichroique medium flood 50 W, sodium blanc 50 W, Leds, etc., chacune de ces lampes offrant une qualité de lumière et des nuances

de couleur différentes.

L’éclairage est également lié au design des appareils, qui peuvent devenir des éléments décoratifs de l’espace. Il sera utilisé avec

différents supports comme de grands abat-jour, des appliques de l’atelier Sedap, des suspensions de Flos ou d’Artemide, des

lampadaires de Guzzini et des lustres ornementaux comme celui créé pour Baccarat en noir ou en blanc par Philippe Starck.

104

第107页

CI-DESSUS, Fornarina flagship-store, (Carnaby Street) Londres, Royaume-Uni. Un agencement mural d’alvéoles en polycar-

bonate en relief sert à présenter les produits. Des Leds intégrées permettent une déclinaison d’atmosphères et de couleurs

différentes dans cet espace de présentation inattendu. (Giorgio Borusso)

106

第108页

CHAPITRE II

Tendances

107

第109页

Courbes

« Seule m’attire la courbe libre et sensuelle, la courbe que je rencontre dans les montagnes de mon pays, dans le cours sinueux

de ses rivières, dans les vagues de la mer, dans le corps de la femme préférée. », affirme Oscar Niemeyer (dans ses mémoires

Les courbes du temps), dont les réalisations ont pour composante majeure la courbe.

Le peintre et architecte autrichien Friedensreich Hundertwasser était quant à lui un ennemi déclaré de la ligne droite ; elle était

selon lui « un danger créé par l’homme car elle est étrangère à la nature de l’homme, de la vie, de toute création ».

Dans un projet architectural, les courbes rythment l’espace en apportant une souplesse spatiale à l’ensemble. Elles seules peuvent

atténuer la rigueur donnée par les lignes d’un espace d’une grande superficie. Sensorielles, elles appellent au toucher. Elles sont

l’expression d’une écriture de l’espace sans rupture, qui permet la fluidité du regard et de la circulation.

Les concept-stores conçus par Patrick Norguet, Rena Dumas ou Carlos Miele illustrent parfaitement toute l’importance du rôle de

la courbe dans les tendances architecturales actuelles.

108

第113页

Lignes droites

En aménagement d’espaces, la ligne est par principe synonyme de rigueur et d’organi-

sation. Elle amène beaucoup de simplicité et souligne des perspectives. La ligne droite a

été glorifiée par le Bauhaus, qui est à l’origine d’une écriture architecturale qui utilise la

ligne, la couleur et la lumière. Dans la continuité du Bauhaus, le célèbre architecte et urba-

niste français Le Corbusier a élaboré un concept d’architecture reposant sur l’utilisation

de lignes droites pour former des volumes fonctionnels qui optimisent l’intégration de la

lumière.

Dans l’architecture commerciale, les lignes droites organisent un espace de vente fonc-

tionnel et rigoureux. Elles facilitent la lecture de l’espace et mettent en avant l’offre pro-

duits. Elles sont particulièrement utilisées dans les tendances minimaliste et rationnelle,

décrites pages 44 et 52.

CI-DESSUS (DROITE), Hermès (rue du Faubourg-Saint-Honoré), Paris, France. (Michel Denancé) CI-DESSUS (GAUCHE),

Hermès (Dosan Park) Séoul, Corée du Sud. (Hilton Mc Connico) CI-DESSUS, Hermès, (Ginza) Tokyo, Japon. (Renzo Piano

Building Workshop) L’agencement des matériaux crée des points de fuite structurant l’espace d’une manière orthogonale. Cette

rigueur est accentuée par le choix même des matériaux.

CI-CONTRE, Louis Vuitton (Roppongi), Tokyo, Japon. L’agencement intérieur respecte un ordonnancement rigoureux que l’ali-

gnement des éclairages, du mobilier et des présentoirs souligne. (A. Clementi, Jun Aoki et E. Carlson\/LV Architecture Dept.)

112

第116页

Circulation verticale

La circulation verticale est indispensable dans tout espace étagé. Pour permettre l’accès d’un niveau à un autre, l’escalier est, avec

l’ascenseur, l’élément le plus employé. Ses matériaux, comme ses formes, peuvent être multiples.

Escaliers et ascenseurs sont des éléments de communication à part entière par leur architecture souvent spectaculaire. Le designer

et architecte anglais Terence Conran, fondateur d’Habitat, avait ainsi pour principe que sa centralité et sa monumentalité fassent de

l’escalier la pièce architecturale remarquable de l’espace de vente, avec deux volées de marches conduisant à des endroits différents

à partir d’un même palier. Antonio Citterio a réalisé sur ce modèle l’escalier de l’Habitat rue du Pont-Neuf à Paris, par exemple.

Dans les concept-stores, les escaliers peuvent être le lieu de toutes les extravagances. Originaux et innovants, ils repoussent les

limites de l’impossible. Celui qui a été imaginé par Thomas Heatherwick dans la boutique new-yorkaise de Longchamp, dit escalier

« paysager », se compose de 55 tonnes de rubans d’acier laminés à chaud. L’escalier « metacrylic » du concept-store Fornarina, à

Carnaby Street, prend, quant à lui, des airs organiques avec sa structure en acier poli bordé de lamelles en acrylique.

L’escalier, aujourd’hui, fait partie du merchandising global. Il peut être environné de produits, par des jeux de podiums, de niches

de présentation, etc., intégrés dans son architecture, comme le montre notamment ci-contre l’exemple du landmark Louis Vuitton

de Hong Kong. Enfin, il peut bénéficier d’une qualité d’éclairage spécifique (suspensions), qui l’identifie immédiatement comme le

point focal de l’espace intérieur.

CI-CONTRE, Landmark Louis Vuitton, Hong Kong, Chine. L’escalier s’apparente à un puits d’air reliant les espaces de vente les

uns aux autres. Tout en servant l’identité Louis Vuitton, avec ses murs au motif damier, il crée une transition distrayante pour

le visiteur grâce à ses modulations lumineuses. (Jun Aoki et Peter Marino Architect PLLC\/LV Architecture Dept.)

CI-DESSUS, Épicentre Prada, Los Angeles, États-Unis d’Amérique. L’escalier monumental s’impose au visiteur dès l’entrée

dans l’épicentre, l’invitant à l’emprunter. Il sert aussi de présentoir comme le montre cette vue, où des jambes mannequins

exposent collants et chaussures. (Rem Koolhaas\/OMA)

115

第119页

DOUBLE PAGE PRÉCÉDENTE (GAUCHE), Flagship-store Longchamp (Soho), New York, États-Unis d’amérique. L’escalier

donne toute la dimension architecturale à l’espace. (Thomas Heatherwick)

DOUBLE PAGE PRÉCÉDENTE (DROITE), Fornarina Flagship-store, (Carnaby street) Londres, Royaume-Uni. L’escalier,

véritable colonne vertébrale de l’espace intérieur, joue de plus avec la transparence des matériaux. (Giorgio Borusso)

CI-DESSUS, Dior, (avenue Montaigne) Paris, France. La circulation horizontale est délimitée par l’implantation des meubles.

Ce type d’organisation permet de faire évoluer l’espace. (Peter Marino)

AU CENTRE, Hermès (rue du Faubourg-Saint-Honoré), Paris, France. La circulation centrale, rectiligne, conduit le client

vers un mur de présentation de produits. L’éclairage au plafond le guide dans la même direction. (Michel Denancé)

PAGE DE DROITE, Kenzo, (place des Victoires) Paris, France. La circulation latérale est organisée autour d’un pré-

sentoir de produits. Les rampes de spots soulignent le sens de cette circulation. (Stefania Beltrame\/Sandra Gelmetti,

Architetti Associati)

118

第120页

Circulation horizontale

La circulation horizontale peut être organisée par l’emplacement du mobilier ou des présentoirs et être balisée par un changement

des matériaux de sol, de la hauteur de plafond ou de l’éclairage. De manière générale, une bonne implantation des circulations – et

de la signalétique – permet d’optimiser l’espace et de rentabiliser au mieux l’exploitation du mètre carré.

Il existe plusieurs types de circulations horizontales. De grands axes de circulation, larges et confortables, dits circulations

principales, délimitent des zones spécifiques. Ils doivent répondre aux contraintes imposées par les normes de sécurité et ne

pas être encombrés de produits ni d’obstacles de façon à ouvrir de grandes perspectives vers les sorties, les accès, ou les cir-

culations verticales du magasin. Les circulations secondaires, de plus faibles dimensions, conduisent le plus souvent vers les

produits et les présentations.

La ligne droite permet de créer des circulations très lisibles et de structurer d’une manière rationnelle et fonctionnelle une grande

surface de vente, sur le modèle des plans d’urbanisme de villes telles que Manhattan ou Kyoto, composés de rues et d’avenues à

angles droits, qui offrent une trame facile à mémoriser. Ce principe d’allées orthogonales peut paraître austère et simpliste, mais

son efficacité est avérée. « Less is more », disait Mies Van der Rohe.

119

第122页

CI-DESSUS, Swarovski, (Ginza) Tokyo, Japon. La façade est agrémentée d’un décor qui évoque le cristal. L’annonce du produit

de la marque est un archétype de la communication d’un lieu de vente. (Concept Crystal Forest, Tokujin Yoshioka)

CI-CONTRE, Yohji Yamamoto, New York, États-Unis d’Amérique. Le caractère atypique de cette façade fait écho à l’originalité

de la marque. (Junya Ishigami)

Façade

La devanture est l’un des premiers médias du magasin. Par ses matériaux et son style, elle signe l’image de la marque et son

concept, tout en communiquant – directement sur la voie publique ! – sur les enseignes. Son rôle est décisif dans le choix du client

de franchir ou non la porte d’entrée du magasin.

La façade peut s’intégrer dans une architecture existante (après une étude appropriée dans le cas de bâtiments classés) ou entiè-

rement émerger de l’imagination de l’architecte. Ses vitrines seront fermées ou ouvertes, selon le concept de l’enseigne et le degré

de confidentialité souhaité. La porte d’entrée est ouvrante à simple ou double battant, automatique ou à tambour. Cet accès doit

être étudié pour faciliter l’entrée et la sortie : il peut constituer un prolongement du magasin ou un sas de décompression entre

celui-ci et la rue.

Il est possible d’installer une enseigne frontale avec le nom de la marque ou de la boutique sur le bandeau situé au-dessus de la

vitrine. L’enseigne drapeau, appelée « stop trottoir », est, elle, située perpendiculairement à la façade et au-dessus de cette der-

nière pour une lisibilité latérale du magasin.

Les stores utilisés pour protéger la vitrine des rayons du soleil et de la pluie peuvent, par leur couleur et leur graphisme, participer

à l’identification de la marque, en devenant les supports d’un motif emblématique, comme les « CD » de Christian Dior.

Certaines façades intègrent des allèges, contrairement à la vitrine « tout hauteur », et des appuis de fenêtre permettant la pré-

sentation de produits de petites dimensions. Ce type de vitrine est utilisé dans les commerces qui nécessitent une présentation à

hauteur des yeux, telle la bijouterie.

121

第123页

Graphisme

Pictogrammes, logotypes, jeux typogra-

phiques et décors peints peuvent animer

et rendre original un espace. D’autres

techniques de décor mural, comme

le papier peint, la vitrophanie ou les

stickers complètent la palette habituelle

de ce mode d’expression visuelle, qui

permet un renouvellement plus fré-

quent dans l’architecture intérieure

des magasins.

Le design graphique permet de faire

passer des messages par l’intermédiaire

de mots clés, de poèmes, d’illustrations

graphiques ou photographiques éla-

borés en s’appuyant sur les tendances

du moment.

L’ensemble de cette communication peut

être reproduit sur écran (moniteur) ou

faire l’objet de projections sur des murs

d’image ou des façades, avec un accom-

pagnement sonore – une dimension scé-

nographique qui peut intégrer un effet

en trompe-l’œil modifiant totalement l’ar-

chitecture existante du lieu.

CI-CONTRE, Épicentre Prada, New York, États-Unis

d’Amérique. L’artiste James Jean a été invité à changer l’as-

pect des lieux en ornant d’une fresque les murs existants.

Cette œuvre est réalisée sur un papier peint numérique

dont les dimensions ont été adaptées à la surface de pose.

(James Jean)

122

第129页

CI-DESSUS, Natura, (Saint-Germain-des-Prés) Paris, France. Tout le mobilier de la boutique est réalisé dans des matériaux

naturels. Les produits présentés (soins, CDs, livres, gourmandises, etc.) ont pour sujet commun le Brésil et le respect de la nature,

conformément aux valeurs de la marque. (Arthur Casas)

Développement durable

L’idée des « limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose en regard de la capacité de l’environ-

nement à répondre aux besoins actuels et à venir » (rapport Brundtland, Commission mondiale sur l’environnement et le développe-

ment) est au cœur de l’actualité. Le développement durable doit prendre en compte tout ce qui peut être réalisé à partir de produits

de récupération. Le client est aujourd’hui un citoyen du monde, conscient de la fragilité de son environnement, pour qui se faire

plaisir doit être synonyme de respect des autres et de l’environnement. Ce respect peut être au cœur de l’offre produits et de la

conception du magasin, où l’on peut trouver un éclairage basse tension, du mobilier en bois non traité, du packaging recyclable, de

la peinture Écolabel, de la colle à phase aqueuse. Le développement durable peut donc être un véritable argument de vente.

128

第130页

Encore peu exploité aujourd’hui, il tend à devenir une question récurrente pour certaines enseignes, qui inscrivent leur politique et

leur stratégie de développement dans les grands questionnements sociologiques actuels et essayent de répondre, à leur échelle,

aux inquiétudes des populations relatives à la fragilité et à la protection de l’environnement. C’est dans ce souci de préserver la

planète et de minimiser l’impact de l’homme sur elle, mais aussi de développement durable et de responsabilisation sociale que

Natura s’inspire des principes du sommet de Rio de 1992 et de ceux du Pacte mondial de l’ONU. Des principes que la marque de

soins brésilienne a d’ailleurs ratifiés pour la conception de ses produits de beauté.

Pour Arthur Casas, le designer des lieux, « l’architecture a pour vocation d’améliorer la qualité de la vie et des échanges. Il est

contre nature de porter atteinte au cadre de vie d’aujourd’hui sous prétexte de bâtir le monde de demain. »

129

第131页

Récupération

La récupération d’objets, conséquence

d’une prise de conscience des abus de

la surconsommation dans un monde aux

ressources limitées, est pratiquée par

un certain nombre d’artistes depuis les

années 1960. Les précurseurs de ce mou-

vement dit des Nouveaux Réalistes ont été

notamment les sculpteurs Arman, avec ses

« accumulations », et César, avec ses com-

pressions d’objets. Ces artistes utilisaient

des techniques elles-mêmes empruntées

au processus de recyclage industriel

des voitures et des machines-outils.

Dans les années 1980 est apparu le style

High-tech, fondé sur la récupération d’ob-

jets du monde industriel pour décorer et

aménager des locaux eux-mêmes détour-

nés de leur fonction originelle, réhabilités

en lieux de vie. Depuis, ces lieux insolites

ont inspiré les architectes d’intérieur

pour la conception de nouveaux espaces

commerciaux, à la frontière entre galerie

d’art contemporain et espace collecteur

vintage, dont le concept-store de l’Éclai-

reur offre un bon exemple.

Dans cet esprit de recyclage, le concept

éphémère The Contemporary Fix propose

à sa clientèle et à ses amis de récupérer

les sacs dédiés aux achats, pour les trans-

former en nouveaux « shopping bags »,

en recréant son packaging par l’ajout

d’un simple autocollant. L’architecture

peut elle-même être de récupération,

comme le démontrent les concept-stores

Uniqlo, Puma, Comme des Garçons ou

Freitag, aménagés dans des containers

(voir page 68).

CI-CONTRE, Freitag flagship-store, Zürich, Suisse. Le

concept de Freitag est l’utilisation de matériaux de récu-

pération. Ses magasins ont été aménagés dans des contai-

ners ; les sacs produits ont été conçus à partir de bâches

de camion. (Annette Spillmann\/Harald Echsle)

第132页

CI-DESSUS, Uniqlo container shop, États-Unis d’Amérique. L’originalité du concept Uniqlo tient dans l’utilisation de contai-

ners d’occasion pour créer des magasins itinérants. (Lot-EK)

131

第133页

Intervention de l’art

Les concept-stores inspirés de la muséologie transforment l’espace de vente en le détournant de sa fonction première, faisant

cohabiter, sous l’influence de l’art conceptuel, les produits et les œuvres dans un même espace. Agnès b., qui a sponsorisé de jeunes

réalisateurs en projetant leurs films dans ses boutiques, est l’une des initiatrices de cette tendance. La marque a ensuite étendu ce

concept à toutes les formes d’expression artistique. Marc Jacobs est également coutumier de collaborations avec des artistes pour

la marque qui porte son nom ainsi que pour Louis Vuitton, dont il assure la direction artistique.

L’origine du phénomène remonte à la fin du xixe siècle, avec la collaboration de l’affichiste Alphonse Mucha et du bijoutier Georges

Fouquet, qui fit appel à l’artiste pour la décoration de sa nouvelle boutique parisienne. Les formes en arabesque, les motifs anima-

liers et végétaux et la silhouette féminine omniprésente sont caractéristiques du style Art nouveau et de l’École de Nancy. Ce décor

peut encore être admiré dans une aile du musée Carnavalet à Paris, où il a été reconstitué à l’identique.

Aujourd’hui, l’intervention de l’art dans un concept-store prend de multiples visages : graphique, plastique, sonore, visuel, sculp-

tural, etc. Dans le mégastore Louis Vuitton des Champs-Élysées, l’installation du vidéaste américain Tim White-Sobieski, avec ses

720 000 fibres optiques, accompagne ainsi le visiteur dans l’escalier mobile de 20 mètres de long pendant les 40 secondes de

sa montée. Bien d’autres artistes contemporains ont investi les lieux, tels l’architecte de la lumière américain James Turell, ou

l’« explorateur sensoriel » danois Olafur Eliasson. Ce dernier a travaillé sur l’ascenseur reliant le rez-de-chaussée à la galerie

d’art du septième et dernier étage, un espace conceptuel insonorisé et sans aucune lumière où les sens, privés de tout stimulus,

sont « en apesanteur ».

Rappelons également, à Paris, l’espace d’exposition permanent du concept-store Colette, qui accueille chaque mois un artiste diffé-

rent, et la collection d’objets muséographiques de L’Éclaireur (page 24).

Les grands groupes continuent de développer leur activité de mécénat : le groupe LVMH, notamment, avec la Fondation Louis Vuit-

ton pour la Création, qui sera prochainement Implantée dans le Jardin d’acclimatation de Paris dans un bâtiment conçu par Franck

Gehry, et le groupe PPR, qui multiplie ses efforts pour promouvoir de jeunes artistes.

CI-DESSUS (GAUCHE), Épicentre Prada, New York, États-Unis. Les illustrations de James Jean ont été reproduites sur du papier peint pour les épicentres de Los Angeles et New

York. (James Jean)

CI-DESSUS (DROITE), DAB, Tokyo, Japon. Les sculptures monumentales d’Olivier Gerval, de 3,50 m de haut, regardent de leurs yeux éclairés les clients de l’espace de vente.

CI-CONTRE, Louis Vuitton, (Champs-Élysées) Paris, France. L’art tient une place importante dans la boutique des Champs-Élysées : œuvres de Tim White-Sobieski, Olafur Eliasson, James

Turrell, vidéos sonores d’Eric Carlson, etc. (Eric Carlson et Peter Marino\/LV Architecture Dept.)

132

第135页

Dans ce chapitre sont présentés des concepts dévelop-

pés pour Louis Vuitton et Marithé + François Girbaud.

Ces exemples, avec leurs orientations architecturales

propres, permettront de comprendre en détail comment l’iden-

tité, les valeurs et les produits d’une marque peuvent influencer

l’architecture d’un espace commercial.

Nous commençons par une présentation de projets emblémati-

ques de Louis Vuitton puis nous nous focalisons sur les projets

de Taipei à Taiwan et d’Omotesando au Japon, en expliquant

le concept et le développement qui en découle dans les motifs

graphiques, les matières et les matériaux tant en façade qu’en

aménagement intérieur.

L’architecte designer Patrick Norguet nous dévoile ensuite l’éla-

boration du nouveau concept de Marithé + François Girbaud, en

第136页

Chapitre III - Élaboration du projet

décrivant les pistes de recherche et les sources d’inspiration en sellement connus, socle sur lequel se déploie un esprit d’innova-

termes de matières, de formes et d’effets, et les solutions archi- tion qui se traduit à travers l’architecture, les matériaux et les

tecturales et décoratives retenues pour les agencements de aménagements intérieurs.

façade, les matériaux et le mobilier de l’espace de vente. Le pro- Marithé + François Girbaud se positionnent, quant à eux, comme

jet présenté a été réalisé à Pékin, et est en cours de réalisation résolument avant-gardistes. Le choix de leurs architectes

rue Étienne-Marcel à Paris. s’inscrit logiquement dans la mouvance des courants du design

L’internationalisation implique d’imaginer lors de l’élaboration d’aujourd’hui.

du concept des codes et des signes facilement identifiables, qui Tradition créative d’un côté, goût d’impulser les nouvelles ten-

reflètent la richesse de l’univers de la marque tout en s’insérant dances de l’autre : deux « concepts » qui génèrent des différen-

dans la typologie des lieux environnants. Louis Vuitton, présent ces sensibles dans les réalisations, à partir d’un même processus

dans de nombreux pays, développe des projets dont l’origina- de création. Toutefois, quel que soit le concept, le succès d’un

lité est précisément la prise en considération des savoir-faire projet repose toujours sur une bonne adéquation entre volume,

locaux et l’intégration des concept-stores dans l’architecture et couleurs, lumière et matériaux, et sur une relation directe de

la culture du pays. On y retrouve des motifs traditionnels univer- chacun de ces composants avec les valeurs de la marque.

第137页

Espaces de vente Louis Vuitton

CI-DESSUS ET PAGE DE DROITE, Louis Vuitton. Exposition de onze projets architecturaux imaginés par six architectes

différents, présentée à Tokyo. Un jeu de lumière projette des damiers sur le sol et les murs.

Louis Vuitton mise aujourd’hui sur la diversité architecturale pour développer ses concept-

stores dans le monde. La marque a créé en 1998 son département d’architecture, constitué

d’une équipe d’une trentaine de personnes, dont une vingtaine d’architectes, supervisée

par David Mc Nulty. Ce dernier a rejoint Louis Vuitton après avoir successivement travaillé

pour de nombreux cabinets d’architecture, parmi lesquels Marcel Breuer, Christian de

Portzamparc et Chaix et Morel.

Le département collabore avec des architectes internationaux de renom, dont neuf bureaux

d’architectes indépendants sélectionnés sur concours ou directement commissionnés. Ces

équipes conçoivent tous les concept-stores et bureaux de la marque en fonction de la ville

d’implantation, mais avec le souci constant que les volumes, les matériaux, les graphismes

et les éclairages favorisent l’identification des valeurs de la maison. Il s’agit de faire de

tout point de vente une excroissance de la marque se détachant de la jungle urbaine, tout

en la mêlant harmonieusement au tissu urbain.

La relation entre Louis Vuitton et l’équipe architecturale est aujourd’hui synonyme d’un

véritable échange artistique, avec une sensibilité partagée pour les cultures différentes,

directement héritée de l’histoire du malletier français. Devant l’étendue des projets et

les archives constituées, Louis Vuitton organise régulièrement des expositions dévoilant

ses recherches au sein de son musée privé, situé à Asnières en banlieue parisienne et à

travers le monde, comme l’exposition de Tokyo présentée sur ces pages.

136

第139页

Taipei rendue floue

L’ombre d’arbres projetée sur un mur

CI-DESSUS, Taipei, Taiwan. Interprétation graphique d’un élément naturel en ombre projetée sur un mur et qui devient un motif

abstrait reprenant le damier de la marque sur la façade.

Concept

Le concept naît d’une interprétation de différents éléments puis de leur combinaison de

laquelle émerge un principe graphique fort, emblématique des valeurs de la marque.

Le concept du damier, incarnation même de Louis Vuitton, est ainsi le fil conducteur du

projet de Taipei, avec une interprétation contemporaine comme le montre l’exemple de

l’ombre des arbres sur les visuels présentés ci-dessus. Ce concept est développé dans

l’architecture de la façade du bâtiment par le choix du matériau — des plaques de pierre

blanche incrustées de 100 000 carrés de résine transparente — et un jeu d’ombre et de

lumière qui en accentue l’effet.

Cette façade a été pensée par l’architecte Kumiko Inui, diplômée de l’université nationale

des Beaux-Arts et de Musique de Tokyo. Avant de créer sa propre agence, en 2000, celle-ci

138

第145页

CI-DESSUS, Louis Vuitton, Taipei, Taiwan. Intérieur de la boutique. Le motif du damier utilisé

est décliné sur les murs et dans l’aménagement du mobilier. (Kumiko Inui, Louis Vuitton Archi-

tecture Dept., Daza Group Taiwan)

Aménagement intérieur

Chez Louis Vuitton, tout travail de conception se réfère à un livre de normes, élaboré pour l’ensemble des magasins dans le monde.

Celui-ci prévoit notamment l’intégration, dans le développement donné à son concept, des savoir-faire traditionnels et artistiques

locaux, dans une volonté de s’insérer dans la culture du pays.

On peut ainsi relever, au sein du concept-store de Taipei, le contraste entre le modernisme des aménagements intérieurs et l’œuvre

réalisée par Michael Lin, artiste spécialisé dans l’utilisation de textiles imprimés aux motifs floraux qui mixent les traditions japo-

naise et taiwanaise. Ce contraste est une mise en scène des valeurs fortes de Louis Vuitton : tradition, innovation, art du voyage.

Les codes et signatures Louis Vuitton sont eux-mêmes intégrés dans l’aménagement intérieur avec le motif damier cou-

vrant les surfaces murales et la présence des éditions Louis Vuitton dans la sélection d’ouvrages présentés dans une grande

bibliothèque murale.

144

第146页

CI-DESSUS, Louis Vuitton, Taipei, Taiwan. Dans cet espace, l’artiste taiwanais Michael Lin

propose une interprétation de motifs floraux traditionnels au sol, aux murs et au plafond.

Même si elle veille à maintenir le caractère unique de chaque lieu de vente, la maison Louis Vuitton, afin d’unifier son réseau de

distribution en propre, a confié la conception de sa décoration intérieure à Peter Marino. Ce dernier a travaillé avec les plus grands

noms de la mode, Fendi, Giorgio Armani, Valentino, Chanel, Donna Karan, Barneys New York ou Christian Dior, etc. Parmi ses projets

les plus récents, on compte les flagship-stores de Fendi à Rome et New York, les boutiques Chanel à Tokyo, Osaka, Hong Kong, Paris

et New York, la maison Christian Dior avenue Montaigne à Paris, ainsi que des lieux à vocation culturelle, tels le Nassau County

Museum of Art de New York, la synagogue de la congrégation juive de Brookville à Long Island, la collection de porcelaine du Zwin-

ger Museum de Dresde en Allemagne.

À son habitude, il a sélectionné des matières et matériaux de haute qualité pour la conception des aménagements intérieurs de la

boutique de Taipei à Taiwan. Il faut souligner la mise en œuvre de marqueteries, de planchers en teck, d’incrustations de pierre,

l’utilisation d’épais tapis de laine, de panneaux de fleurs de cuir muraux ainsi qu’un travail raffiné de moulures en stuc. L’ensemble

de ces matériaux crée une atmosphère très luxueuse.

145

第147页

Omotesando

146

第148页

La construction de la boutique Louis Vuitton d’Omotesando, haute

de 30 m, est une ossature tridimensionnelle, formée d’une accumu-

lation de six boîtes, qui respecte les normes antisismiques régle-

mentaires au Japon. Ce projet marque un tournant dans la concep-

tion des boutiques du célèbre malletier. En effet, outre un travail

là encore très important sur la façade, il intègre tous les aspects

visuels d’un point de vente, de sa devanture à son intérieur en pas-

sant par sa structure même. Pour organiser l’espace, l’architecte

japonais Jun Aoki a joué sur la proportion et l’empilement faus-

sement aléatoire de blocs évidés s’apparentant à des malles, de

tailles, de textures et de teintes différentes.

Ces blocs sont un hommage à la pièce maîtresse qui a fait naître

Louis Vuitton. Dans les années 1880, le fondateur de la maison

de luxe inventait la malle plate, plus facilement empilable que les

malles fabriquées à l’époque, qui présentaient un couvercle bombé,

moins pratique. À l’intérieur, l’espace crée une vue continue entre

les huit parallélépipèdes qui le composent pour ceux qui y déambu-

lent et opte pour une grande fluidité de circulation. Ouvert depuis

le 1er septembre 2002, le magasin d’Omotesando éveille les sens. La

structure réussit à supprimer la notion classique d’étages lorsque

le visiteur progresse dans le bâtiment enveloppé d’un voile de gaze,

qui laisse entrevoir son luxe de l’extérieur. L’intérieur s’apparente

à un labyrinthe sensuel en 3D et le visiteur est plongé dans l’uni-

vers du voyage, parmi une collection de malles et de valises, héri-

tage de la société.

Jun Aoki, qui a pensé les boutiques de Sakaemachi à Nagoya (1999)

et de Ginza à Tokyo (2000), est familier des concepts Louis Vuitton.

Architecte de la nouvelle vague des années 1980, il commence sa

carrière chez Arata Isozaki, dont il développe le modèle équilibré

dans la continuité du travail de Le Corbusier, en focalisant son

attention sur les motifs géométriques et les formes cubiques. Jun

Aoki associe dans ses projets les concepts issus de la technologie

des constructions occidentales à l’esthétique japonaise. Sa mar-

que de fabrique est l‘exaltation de la notion d’espace, grâce à des

formes abstraites mais riches de sens, notamment par l’évocation

de matières. Son agence créée en 1991, Jun Aoki & Associates, est

à l’origine de nombreux édifices, parmi lesquels la H House, la O

House, la piscine de Yusuikan, le musée du lagon de Fukushima,

le musée d’art d’Aomori, ou encore le complexe commercial « Plume

d’oiseau », dans le quartier tokyoïte de Ginza. Il a aussi conçu les

façades du flagship-store Louis Vuitton de New York en 2001.

PAGE DE GAUCHE, structure du flagship-store Louis Vuitton d’Omotesando à Tokyo.

Le concept d’architecture modulaire est dessiné en volume.

CI-CONTRE, lors de l’exposition tokyoïte présentant des projets architecturaux menés par

Louis Vuitton, la maquette de l’espace d’Omotesando dévoile une structure complexe pensée

comme un empilement de malles.

第149页

CI-DESSUS, la structure de la façade d’Omotesando est directement testée sur site.

148

第150页

Test grandeur nature

Face à la complexité des projets, outre l’élaboration de plans détaillés, de nombreux tests

des matériaux sont effectués. Les projets sont très rapidement concrétisés par la construc-

tion de maquettes réalisées à l’échelle grandeur ou à une échelle légèrement réduite par

rapport au projet final.

Jun Aoki a innové avec l’utilisation d’un matériau métallique pour obturer l’ensemble des

façades : « L’idée d’utiliser cette toile métallique vient de celle de l’empilement des malles.

J’ai pensé que la surface devait être tendue de toile, comme pour des malles. »

149

云展网——上百万用户在此分享了PDF文档。上传您的PDF转换为3D翻页电子书,自动生成链接和二维码(独立电子书),支持分享到微信及网站!
收藏
转发
下载
免费制作
其他案例
更多案例
免费制作
x
{{item.desc}}
下载
{{item.title}}
{{toast}}